Atlas des rivières
de Bretagne Le Lapic
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Texte

Alexandra
Lapic

L’eau

 

Le parcours

Ma première rencontre avec L’EPAB

la conférence sur le chanvre

Je l’ai lue dans la lettre de la commune

Comme je vais m’installer en maraichage

La question agricole m’intéresse

D’aller sur les événements aussi

De rencontrer du monde

Du monde socialement

Cette nouvelle ville dans laquelle j’arrive

Le sujet m’intéressait

La façon dont c’était présenté

Je venais pour le Lapic

 

Un vrai sujet qui m’intéresse

Après ici gamgorel

L’histoire

Connaitre l’histoire du lieu où on vit

Créer du lien

 

J’avais entendu parler de l’atlas des rivières

Je fais partie du Civam

On s’intéresse à la ruralité

Et là c’est en bas de chez moi

 

J’ai appris plein de choses

Sur le champ

L’histoire de la région

La grosse production

Le fonctionnement technique

Comment il s’inscrit dans le territoire

De retrouver les routoirs sur les anciennes cartes

 

Et ici j’ai appris qu’il y avait des gens qui avaient vécu au bas du Lapic

Imaginer l’époque

L’occupation

 

Et pour le Lapic

Les projets

Défaire ce qui a été fait et remettre des méandres

Enlever les ouvrages qui empêchent les poissons de remonter

Lier les différentes activités

Agricole entre autres

La bonne santé du cours d’eau pour qu’il joue son rôle

Voir comment l’EPAB s’y prenait

Son rôle

Lié au cycle de l’eau

Qu’il ne soit pas entravé

Que le cours d’eau puisse charrier une eau non polluée

Pas trop de profondeur

De linéaire

Qu’il ne déborde pas trop

 

L’action de l’humain est obligatoire pour le mettre comme il était

Pour qu’il fonctionne mieux

Qu’il n’y ait pas trop d’arbres au bord

Une bonne gestion

Pour une biodiversité

L’aider à reprendre un cours plus naturel

 

 

Le Lapic

Le cours d’eau

Quand on est arrivé

On a trouvé super

Esthétique apaisant agréable d’être au bord de l’eau

On a regardé si on pouvait se balader

Nous n’avions pas cette possibilité d’une façon ou d’une autre

À moins d’un petit peu franchir des interdits pour s’en approcher

On a été dans la prairie

Que des propriétés privées

Ça dépend ce qu’il y a dedans

Des animaux je comprends

Il faut évaluer la situation dans le respect des activités mais j’ai surtout un sentiment de la propriété comme essentielle et moins du bien commun

 

Le fait de participer aux différentes rencontres

De profiter des endroits qu’on ne pourrait pas aller voir et en découvrir d’autres

M’apprend beaucoup de ce pays

Le déplacement en voiture laisse peu de place aux manières douces

Au temps à prendre

Les axes principaux ne passent pas devant

Nous on a pris les petits chemins et on a vu

De mettre des panneaux partout ce serait bien mais ça empêche aussi la découverte et peut gâcher le paysage

 

L’accessibilité

On se rencontre entre personnes intéressées

Que peut-il se passer ensuite

Avec l’asso des randonneurs

Identifier des zones pertinentes pour faire un chemin

Une action comme celle-ci attirerait l’attention

Faire des événements

Communiquer sur une variété de sujets

Tout ce qui permet de faire se déplacer les personnes créer du lien est important

Créer des initiatives

 

Des personnes comme moi qui auraient envie de continuer

De se regrouper

Que pourrions-nous faire

La commune qui prendrait et organiserait la suite

 

J’aimerais que ma maison serve d’appui afin de réunir les gens

Pour parler de sujets

Et ensuite la balade jusqu’au Lapic

 

L’accessibilité des fermes

Notre environnement et notre impact sur le cycle de l’eau

Montrer que c’est possible par nos initiatives

Partir des gens

Montrer que ça marche

Et après ce serait repris une fois qu’on s’apercevrait que ça fonctionne

 

La prairie du bas appartient à un ancien agriculteur qui loue les terres que je vais récupérer

Je vais m’installer dessus

Je lui ai demandé qu’aller devenir ses terres

Ce serait super que ça continue à être des prairies qui ne soient pas laissées en friche

Je suis prête à jouer un rôle avec lui

Qu’est-ce que ça va devenir

Il est bio fait la vache allaitante pour la viande

 

Je suis sur un terrain en pente

Ma pratique aura un impact même si je ne touche pas le cours d’eau

Je vais limiter le travail du sol de façon superficiel

Replanter quelques arbres

Une pratique sans intrants chimiques

De l’engrais organique du compost du fumier

Pas de pesticides

Essayer de couvrir le sol de matières organiques

Soit des plantes vivantes engrais verts couverts végétaux ou apport foin

 

Les algues et la vie autour

Peut-on les ramener à terre

 

Je travaillerai 5000 m2 au maximum

Viable économiquement et physiquement

 

Le travail et le physique

Si je veux travailler sur le long terme

Avoir une activité durable pas tout à la main

Je porte une attention particulière sur l’ergonomie au travail

Si je ne peux plus travailler l’économie ne suit plus

C’est une partie très physique d’épandre les matières organiques

Je ne le ferai pas à la brouette mais avec le tracteur

 

Pour les récoltes quand il faut remonter les cagettes

J’investis dans une brouette électrique

Trop bien j’ai qu’à la suivre

 

Le terrain

La pente

Une réflexion mais pas  trop longtemps

Elle n’est pas si raide

Elle est bien exposée

Plein sud

 

L’eau

Je compte sur la pluie

L’irrigation aussi

La partie sous serre

J’ai pensé faire un forage mais non ce n’est pas très pertinent

Ça coute cher et je ne suis pas sûre de trouver l’eau au bon endroit

On est sur la côte

Si tout le monde le fait même si je n’ai qu’un tout petit hectare

Et la problématique de la salinité de l’eau

Une vraie question

Je ne suis pas satisfaite de cette solution

Alors récupérer l’eau de pluie

Installer des serres bitunnel

Un chéneau central entre les deux

Récupérer récupérer

Des gouttières de chaque côté

À voir sur la maison

Si jamais c’est insuffisant comme en 2022

J’utiliserai l’eau du réseau

Pour la rivière ce n’est pas terrible de faire ça

Déjà elle est en bas et de remonter l’eau n’est pas logique comme mouvement

La route le bois

 

 

Le cours d’eau

Son importance écologique

Un rôle de le faire circuler

L’habitat pour la biodiversité pour les plantes qu’il y a autour

C’est rassurant de l’eau qui coule en bas de chez nous

Hyper positif

C’est rassurant de savoir qu’elle est là

Elle est la vie

Un facteur positif

 

Quand je me suis projeté dans l’achat d’une terre

J’ai réfléchi

Mais je n’avais pas mis de cours d’eau en contrebas

Je pensais que je ne trouverais pas

Et là cerise sur le gâteau

Si je devais repartir je le mettrais sur mon dessin

 

Les actions à mener

Envisager des actions nettoyages du cours d’eau

Prendre soin du lieu de vie

Du sens de se mobiliser

Un exemple pour faire réfléchir pour mettre en action et réaliser

En regardant les choses différemment

Ça peut marcher

 

L’eau

Professionnellement

J’ai su qu’il y avait un puits qui existait

Avant j’habitais à Penmarc’h

La question s’est posée de s’installer là-bas

Le niveau de l’eau par rapport à la mer

Sa proximité

Et dans ma pratique comment faire pour être économe en eau

Mon choix de travail en découle

 

J’ai toujours aimé être à proximité de l’eau

Même en ville quand j’avais la possibilité de me promener près du fleuve près d’un cours d’eau

Ça vient de ma rencontre avec l’eau

Avant j’habitais rue de la fontaine aux moines où il y avait une ancienne fontaine souterraine

Mais plus quand j’ai été en contact avec des plans d’eau

J’ai senti le côté agréable

 

L’attachement à la terre

Un contexte

Une préférence

Un choix

L’eau ou la terre

Les deux vont ensemble

Mais ça ne me choquerait pas de perdre une partie des cultures pour sauvegarder l’eau

Tout en sachant que c’est important de nourrir les personnes autour de soi

Un équilibre à trouver

L’eau c’est la vie

La terre c’est la vie

 

En vivre

J’envisage d’aller sur le marché

Une vente à la ferme

Pour l’école

De proposer des paniers

De faire un escargot

Local

 

La cohérence de la démarche

Mon désir d’installation pose la question

Qu’est-ce que je peux faire pour la crise écologique

Ma démarche est de limiter mes déplacements

M’inscrire dans un pays

Un territoire

Créer du lien

Politiquement c’est super important que les gens se parlent

Faire une rencontre à la ferme

Connaitre un peu et parler du Lapic

 

On commence à me connaitre

Les gens montrent de l’intérêt

Les gens aiment se fournir localement

À Locronan une maraîchère

Autour de Douarnenez aussi

Et un autre maraicher qui s’installerait à Plonévez

Je suis prête à travailler avec eux

À me mettre en réseau

De travailler

C’est un risque important d’être seule sur une ferme

Je ne veux pas rester enfermée

J’ai envie d’éviter ça

 

Je vais affiner ma préparation

Retourner vers la commune et les équipes en cuisine

Voir avec eux le fonctionnement le besoin

Mais d’abord se regrouper pour répondre aux quantités attendues

Se relayer

 

Le Lapic

Quelque chose de chouette

Qui peut donner un peu de joie et qui est rassurant

Même si je ne peux encore le boire

 

La station d’épuration

Un sujet intéressant

La question de privatisation

Remunicipaliser la gestion de l’eau

Une plus grande responsabilisation

Si on se pose la question qu’est-ce qu’il y a dans cette eau

Le cout des analyses déjà

Mais changer les pratiques autour c’est quelque chose

Alors ma pratique est importante

Elle ne nuira pas au Lapic

 

L’eau

Une communication aussi

La terre comment l’utiliser

Qu’y déverser

Une pratique dont j’ai souvent l’impression que nous sommes beaucoup dans une communication avec peu d’actes concrets

Je m’installe dans un territoire aux enjeux très fors

C’est compliqué

Et je me garderai bien de juger les pratiques qui m’ont précédée

L’homme est celui qui dérègle

La façon de cultiver la terre de prendre soin de l’eau

C’est nous qui avons ces impacts

 

 

Il faudrait généraliser les pratiques agricoles

Continuer les actions à faire connaitre à montrer

Les gens se rendent de plus en plus compte

Continuer les actions sensibles

Toucher d’autres cordes

 

De faire se rencontrer les gens

Les faire se parler pour faire ensemble

L’évidence d’une paix sociale

 

 

J’ai participé avec le Civam à un travail sur le prix de l’alimentation

L’injuste prix de notre alimentation

Des groupes de paysans et du secours catholiques

La première rencontre on a cuisiné des tartes aux abricots ensemble

Nous avons cassé la glace

Sommes entrés dans le vif du sujet

Nous avons posé la première pierre et nous sommes nous donné envie de nous impliquer ensemble

Ne plus être seul face à mais ensemble pour répondre et s’ouvrir à ce qui est autour de nous et pas forcément uniquement à l’humain

Le cours d’eau

Sa faune

Sa flore

Nous sont essentiels

 

Je suis bien contente que le cours d’eau existe

Je descends avec mon enfant

Je lui ai présenté

Je vais du côté boisé

Debout

Contemplative

Je m’imprègne de son paysage

Je l’écoute lui et ce qui l’entoure

Un moment de sérénité